René Bottlang, piano & compositions
Buenos Aires
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All compositions by René Bottlang
except :* Bob Dylan ** Charles Mingus recorded and mixed, 19 November and 11 December 2015 at “ Fort Musica“ Studio on a C5 Yamaha piano in Buenos Aires by Bian Iele. Mastering , 12 Mars 2021 at “Santa Cecilia Sound“ Buenos Aires by Brian Iele too meta 086 / october 18, 2021 Jazz / CD / DIGIPACK + booklet |
Schöne Freiheit, freie Schönheit
René Bottlang: «Buenos Aires»
Der Pianist René Bottlang ist ein Meister des konzentrierten Umherschweifens. D. h.: Beim Umherschweifen schweift er weder zu weit ab, noch verliert er sich im Ungefähren. Bottlang erkundet seine musikalischen Territorien mit hellhöriger Neugierde, sein zugleich klangmalerisches und melodiöses Spiel wirkt nicht sprunghaft, sondern zeichnet sich durch einen natürlichen Fluss (flow) aus. Bottlang sagt: «Ein gelungenes Stück ist wie ein guter Song, es vermittelt das Gefühl, dass etwas erzählt wird.»
Soloeinspielungen spielen eine wichtige Rolle im reichhaltigen diskographischen Œuvre von Bottlang, der nach einer erfolglosen Phase als Sänger und Gitarrist dank Keith Jarretts Soloalbum «Facing You» zum Glück zum Jazz und zurück zum Klavier fand. Nach besonders prägenden Erlebnissen gefragt, nennt Bottlang an erster Stelle die Duo-Kooperationen mit zwei Jazzikonen aus Übersee, nämlich mit dem Bassisten Charlie Haden und dem Pianisten Mal Waldron (beide verewigt auf nur noch antiquarisch erhätlichen CDs).
Anfang der 80er-Jahre lancierte Bottlang seine Jazzlaufbahn mit zwei Soloalben - «In Front» (1980), «At the Movies» (1983) - für das französische Label Owl, wobei mit Paul Bley respektive Martial Solal zwei sehr renommierte und extrem unterschiedliche Pianisten die Liner Notes beisteuerten. 2003 erschien mit «Solongo» das vorerst letzte Soloalbum Bottlangs (Solongo ist der Name der Frau Bottlangs, die er während eines zweijährigen Aufenthalts in der Mongolei kennengelernt hatte und mit der er sich schliesslich in Südfrankreich niederliess).
Nachdem heuer mit «Biographies» bereits Bottlangs fantasievollen Solo-Improvisationen über Stücke seines Freundes Ralf Altrieth erschienen sind, folgt nun ein Album mit Soloeinspielungen, die 2015 in der argentinischen Hauptstadt entstanden. Bottlang erklärt: «Damals reiste ich rund einen Monat durch Argentinien bis hinunter nach Patagonien. Ich bin aber nicht gerne bloss ein Tourist. Am Anfang und am Schluss der Reise war ich in einem Studio in Buenos Aires. Auf der Reise hatte ich mein Saxophon und meine Ukulele dabei.»
Man sollte in den fünfzehn wunderbar unprätentiösen Stücken auf «Buenos Aires» keine direkten Bezüge zur Musik Argentiniens suchen. Bottlang ist nicht als Musikethnologe durch Argentinien gereist, sondern er hat starke, aber alltägliche Impressionen (Gerüche? Gerichte? Melodien der WInde? Meeresrauschen? …) auf sich wirken lassen, um dann die Musik seiner Seele abzulauschen. Bei sieben Stücken handelt es sich um «Echtzeit-Kompositionen», sie wurden also spontan im Studio improvisiert, was man eingedenk ihrer Schlüssigkeit kaum glauben mag. Von den restlichen acht Stücken stammen zwei nicht von Bottlang: Bob Dylans «Blowin’ in the Wind» zählt zu den Lieblingssongs des Pianisten und Charles Mingus’ «Nostalgia in Times Square» war gar nicht geplant, sondern schälte sich überraschenderweise aus einer Improvisation heraus.
Tom Gsteiger
La liberté dans toute sa splendeur
René Bottlang : "Buenos Aires"
Le pianiste René Bottlang, virtuose dans l’art d’errer sans jamais s’égarer, explore des territoires musicaux avec une clairvoyante curiosité, son jeu mélodique et délicieusement harmonieux ne procédant pas du mécanisme de la rupture mais d’un flux naturel, que l’on pourrait comparer à celui d’un fleuve. Comme il le dit lui-même : « Un morceau réussi, c’est comme une bonne chanson: il raconte une histoire. »
Le piano solo tient une place importante dans la riche discographie de Bottlang, lequel, après avoir flirté un temps avec le chant et la guitare, revient en force vers le piano pour notre plus grand bonheur (l’album Facing you de Keith Jarrett n’y est d’ailleurs pas pour rien). Et comme il se passionne pour le jazz, Bottlang n’hésite pas à placer en tête de liste de ses expériences musicales les plus marquantes deux duos qu’il a formé jadis avec des icônes du jazz d’outre-Atlantique: le pianiste Mal Waldron et le contrebassiste Charlie Haden (duos immortalisés sur CD).
Au début des années 1980, Bottlang propulse sa carrière avec deux albums solo: In front (1980) suivi de At the movies (1983) sortis chez le prestigieux label français OWL, avec des notes de pochette (crédits à ?) Paul Bley et Martial Solal, deux pianistes aussi renommés que musicalement dissemblables. En 2003 paraît Solongo, le dernier album solo de Bottlang (intitulé d’après le nom de son épouse, rencontrée lors d'un séjour de deux ans en Mongolie et avec laquelle il vit aujourd’hui dans le sud de la France).
Aujourd’hui – suivant de près Biographies, un album qui foisonne en improvisations fertiles sur des compositions de son ami peintre et saxophoniste Ralf Altrieth – c’est un album enregistré à Buenos Aires en 2015 que nous propose Bottlang. Il explique: « J’avais prévu de voyager un mois
à travers l’Argentine jusqu’à la pointe de la Patagonie, mais je n’aime pas être un touriste. Alors
je me suis imposé une séance d’enregistrement dans la capitale argentine dès mon arrivée, puis une autre avant de repartir. Ainsi mon voyage devenais artistique et j’emportais bien sûr mon saxophone soprano et mon ukulélé.
Dans ces quinze morceaux à la beauté sobre et sans prétention, il ne faut pas chercher de référence directe à la musique argentine. Bottlang n’a pas voyagé en ethnomusicologue à travers le pays, il s’est laissé imprégner par les ambiances, les visages, les paysages, la cuisine et les sonorités pour les laisser doucement s’instiller dans sa musique. Sept de ces morceaux sont des impromptus non retouchés, ce que – étant donné leur étonnant équilibre – on a peine
à croire. Des huit compositions restantes, deux ne sont pas de Bottlang : Blowin’ in the wind de Bob Dylan, une des chansons préférées du pianiste, ainsi que Nostalgia in Times Square de Charles Mingus se sont imposés d’une manière aussi miraculeuse qu’inattendue au sein d’une improvisation libre.
Tom Gsteiger
TRACKS
1 Solongo's Dream - 3 : 22
2 En el museo - 2 : 38
3 Blowing in the wind * - 3 : 39
4 G morning - 2 : 37
5 Le carnet à spirales - 4 : 20
6 Anne-Lise im Taxi - 3 : 19
7 Amédée - 4 : 08
8 Sur une terrasse lointaine - 3 : 52
9 Nostalgia in Times Square ** - 4 : 00
10 L’automne à l’envers - 3 : 42
11 Dernier thème - 4 : 56
12 Vom Flügel aus - 3 : 44
13 Balada azul - 3 : 21
14 Antipodes - 3 : 24
15 Alexandre et Yvette - 5 : 01
1 Solongo's Dream - 3 : 22
2 En el museo - 2 : 38
3 Blowing in the wind * - 3 : 39
4 G morning - 2 : 37
5 Le carnet à spirales - 4 : 20
6 Anne-Lise im Taxi - 3 : 19
7 Amédée - 4 : 08
8 Sur une terrasse lointaine - 3 : 52
9 Nostalgia in Times Square ** - 4 : 00
10 L’automne à l’envers - 3 : 42
11 Dernier thème - 4 : 56
12 Vom Flügel aus - 3 : 44
13 Balada azul - 3 : 21
14 Antipodes - 3 : 24
15 Alexandre et Yvette - 5 : 01
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